Présentation de la formation

Historique et domestication

Morphologie, différents parties du corps, glandes cutanées et pelage

Comportements autocentrés, de communication, liés à la reproduction, sociaux

Rôle des sens et capacités cognitives

Accueillir, prendre soin, manipuler et transporter un lapin de compagnie

Cohabitation avec d'autres animaux

Soins vétérinaires

Cohabitation avec d'autres animaux

Reconnaissance et gestion des problèmes de comportement

Amélioration de la cohabitation et enrichissement du milieu

Sources, races éthogramme, alimentation

Présentation de la formation

Avant-propos : Le comportement, ce qu’il faut savoir

Le comportement se définit comme l’ensemble des manifestations motrices observables d’un individu, qu’il s’agisse d’un animal ou d’un être humain, à un moment et dans un lieu particulier. Plus simplement, le comportement peut être décrit comme l'ensemble des actions et des réactions (mouvements, modifications physiologiques, expression faciale, etc.) d'un individu dans une situation donnée. L’éthologie est la science du comportement –animal et humain- ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux. Ainsi, le comportement est étroitement lié à la physiologie, l’anatomie ou encore l’écologie de l’individu. Par exemple, on ne peut pas marcher [comportement] sans jambe [anatomie] ou sans contracter nos muscles [physiologie]. Il faut donc s’intéresser à la fonction du comportement mais sans pour autant délaisser son ontogénèse –mise en place au cours du développement de l’individu- et ses mécanismes. On ne peut pas non plus comprendre le comportement d'une espèce sans tenir compte du fait que cette espèce fait partie d'un continuum évolutif, c’est la phylogénèse du comportement. Enfin, chaque caractère d’un individu qu’il soit anatomique, morphologique, physiologique, ou comportemental est le produit d’une interaction entre son génome et son environnement. Mettons à mal une bonne fois pour toutes l’idée que le comportement humain est acquis et que le comportement animal est inné. La dichotomie « inné vs acquis » est stérile voire obsolète.

Quelques idées reçues sur le furet de compagnie

                Les préjugés ont la vie dure; voici quelques idées reçues que les propriétaires pourraient avoir eu avant d’acquérir leur furet.

Idée reçue n°1 : Le furet est un rongeur

FAUX ! Le furet est un mustélidé. Son plus proche cousin est le putois. Il fait partie de la même famille que les visons, les fouines ou les loutres. Le furet est un pur produit de la domestication, il n’existe pas de furet sauvage. De plus, le furet est un carnivore domestique au même titre que le chat et le chien.

Idée reçue n°2 : Le furet est un animal silencieux

FAUX ! Le furet n’est pas un animal silencieux. Il émet toute sorte de vocalises pour communiquer.

Idée reçue n°3 : Le furet mange tout et n’importe quoi

FAUX ! Le furet est un carnivore strict. Son régime alimentaire doit être riche en protéines et pauvre en fibres. 

Idée reçue n°4 : Le furet est un animal nocturne

FAUX ! Le furet va s’adapter au rythme de vie de son propriétaire. Le furet vit autant le jour que la nuit. Il se réveillera pour manger, environ toutes les trois heures, et faire ses besoins.

Idée reçue n°5 : Le furet n’est pas un animal propre

FAUX ! Bien que le furet ne soit jamais 100% propre. Le furet est au contraire un animal qui aime la propreté. Il est tout à fait possible de lui apprendre à utiliser une litière.